Moonlight-Shadow
Moonlight Shadow
Samedi 11 juin 2011 à 15:39
Bienvenue dans mon antre ...
L'oeil ... Tout l'univers est en lui, puisqu'il voit, puisqu'il reflète.
[Guy de Maupassant]
P.S: photo de moi
Samedi 11 juin 2011 à 15:52
Tu me souris. Mais tu ne me comprends pas. Tu ne me parles pas.
Tu me trouves jolie, douce, et gentille. Mais il y a quelque chose qui ne va pas. Je te trouble.
Il paraît que ça vient de moi. Parce que je ne te parle pas non plus. Je ne suis qu'une poupée qui sourit.
Les gens qui ne parlent pas, ça inspire la crainte. Le mystère.
Mais une fois franchie cette barrière, tu verras que je ne suis pas que ça: et je suis plus que ça.
Samedi 11 juin 2011 à 16:02
Il entrouvrit la porte. La salle était vide. Seule, se tenait une chaise, dans un coin de la pièce. Il y faisait froid. Les rideaux offraient une obscurité peu sécurisante.
Un endroit étrange, lugubre sans doute.
Et pourtant ... Il y entra. Doucement.
Le silence glacial battait à son plein. On entendait, seulement, les murmures du vent traverser les murs de la pièce.
Comme un fantôme qui gémissait.
Tandis que le jeune homme tâtonnait dans la chambre, un de ses compagnons de musique fit irruption dans la salle.
"Jean, dit-il, Damien nous a quitté ... Nous avons perdu un grand ami ... En hommage, nous tenions le silence durant quelques instants.
- Je ... Je ne le savais pas ....
- Tu ne pouvais pas le savoir ..."
Ils pleurèrent. Ensemble.
Samedi 11 juin 2011 à 16:21
Qu'est-ce que le bonheur ?
Il n'y a pas le bonheur. Il y a LES bonheurs.
Oui, ces moments perdus qui font la beauté de la vie. Ces moments où tout semble s'arrêter et repartir. Ces moments "papillons", qui ne durent qu'un temps. Parfois, plus longtemps
Mais à chacun sa conception du bonheur. A chacun son papillon. Nous sommes comme des fleurs qui attirent ces p'tits bêtes quand l'envie les y emmène.
P.S: photo de moi
Samedi 11 juin 2011 à 16:36
Certaines personnes pensent que je vois la vie en noir. Non. Je ne la vois pas en noir. Je la vois en ... BLANC !
Le blanc, couleur de l'espoir, couleur du savoir, couleur de l'innocence, mais aussi ... une couleur où il n'y a rien. Où tout est incertain. Où tout peut encore se faire, se construire, ou bien au contraire rester néant. Une couleur douteuse. Comme ma conception de la vie. Pour moi, la vie est incertaine, truffée d'embûches, de silences, et de surprises. Je ne sais pas ce qui va se passer. Peut-être vais-je devenir poussière, et la vie deviendra noire, elle ne sera plus. Ou bien, il va m'arriver quelque chose de merveilleux. La vie se teinterait alors d'une couleur rosée. Mais on ne sait pas. On ne sait jamais. Tout peut arriver. A chaque moment, à chaque instant.
Samedi 11 juin 2011 à 16:46
Une inconnue au bord d'un fleuve:
Elle rêvait de n'être plus.
Légère, au-dessus de l'eau neuve,
Elle gisait, là, corps nu.
L'oisillon à ses pieds chantait,
Les prémices d'une vie douce.
Evadée d'un rêve prisonnier,
En temps chaud comme la brousse,
Elle se réveilla. Doucement, la lumière fût.
Doucement, la jeune fille s'enfuit alors, pieds nus.
Samedi 11 juin 2011 à 16:52
Manu, Manu ...
Voilà un temps que l'on ne s'est pas vu. Que l'on ne s'est pas échangé de mots, de regards.
Je pense à toi. Mais tu ne le sais pas, on ne se parle plus, et tu m'ignores comme si je n'existais pas.
Tu me troubles. Te souviens-tu de ce moment intime ? Où tu posais tes lèvres sur les miennes ? Où tu glissais tes mains dans mes cheveux, de la façon la plus sensuelle qui soit ?
Oui. Et tu avais une copine. Tu l'as trahie. Pour moi, tu l'as trahie. Je suis la seule témoin de cette trahison, de cette fourberie. Te tourner vers une autre demoiselle que la tienne.
Et en me priant de garder ce moment sous silence. Comme si tu avais honte. Et j'ai été stupide. Mais pourquoi l'as-tu fait ?
Pourquoi, pourquoi ? Dis-le moi. Dis- moi ... Que tu me préfères à elle ! Que je suis plus belle, plus douce, plus désirable. Et je serais tienneSamedi 11 juin 2011 à 17:38
Dans les stères du silence glacial,
Somnolait l'esprit solitaire.
On entendit le mémorial
De son repos serein d'hiver.
Silence qui meurt dans les fracas
Des marauds fourbes du blanc espace,
Solitude troublée dans les bois,
Comme dormant sur une longue impasse.
Je m'en vais sous les robes du vent
Effleurer chaque lointain rayon,
Du ciel qui, lentement, descend,
Heureux comme à l'aube des saisons.