Dans les stères du silence glacial,
Somnolait l'esprit solitaire.
On entendit le mémorial
De son repos serein d'hiver.
Silence qui meurt dans les fracas
Des marauds fourbes du blanc espace,
Solitude troublée dans les bois,
Comme dormant sur une longue impasse.
Je m'en vais sous les robes du vent
Effleurer chaque lointain rayon,
Du ciel qui, lentement, descend,
Heureux comme à l'aube des saisons.